La politique du Conseil fédéral face à l’UE: On s’apprête à remplacer la démocratie suisse par les juges étrangers Le lundi 5 mars 2018, le Conseiller fédéral Ignazio Cassis a informé le public dans le cadre d’une conférence de presse sur les décisions prises par le Conseil fédéral en politique européenne: Il est prévu de conclure au plus vite un accord institutionnel. Cet accord institutionnel concerne cinq accords suivants: libre circulation des personnes, entraves techniques au commerce («Mutual Recognition Agreement»), produits agricoles, transports terrestres, transport … [Lire plus...]
Roaming contre liberté : la stratégie du suscure
Le Conseil fédéral a un gros caillou dans sa chaussure : il est l’organe gouvernemental d’un peuple qui jouit de la démocratie directe. Les gouvernements des autres pays peuvent imposer aisément leur volonté au mépris, si nécessaire, de la démocratie. Mais pas le gouvernement suisse. Par exemple, quand le Conseil fédéral a voulu nous imposer l’EEE, il a été remis à l’ordre par le peuple. Et c’est bien ainsi. Mais le Conseil fédéral n’a pas encore dit son dernier mot dans l’affaire européenne et il lutte encore pour enfin se débarrasser de la démocratie directe, ce gros caillou qui le handicape … [Lire plus...]
Suisse-UE : les conditions de la soumission
L’UE est passée à l’offensive face à la Suisse. Elle ne négocie plus. Elle impose, elle contraint, elle punit. La Suisse doit accepter de plier le genou en signant le fameux accord institutionnel. Son but ? Affaiblir la place économique suisse. Comment ? Mystère, car le Conseil fédéral reste silencieux et les spéculations enflent. Plus téméraire et curieux que ses concurrents, le journal La Liberté a consacré, samedi 3 février 2018, une pleine page aux effets cachés de l’accord que l’UE veut nous contraindre à accepter (voir l'article). Aucun politicien, ni aucun négociateur n’accepte de … [Lire plus...]
Avec un ami comme lui, pas besoin d’ennemi !
Lors du World Economic Forum 2018 à Davos, le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, le Français Pierre Moscovici, a rappelé lors d’un entretien avec la RTS, ô combien il était un ami de la Suisse et qu’il espérait tant que nos relations soient marquées du sceau de l’amour et de la fraternité. Rompu à la langue de bois stérile et ennuyante, Darius Rochebin, lui réplique sèchement qu’au-delà des mots, il y a les faits et que les faits sont les suivants : 11.2017, visite du président de la Commission de l’UE qui nous fait la grâce de saluer le bon peuple suisse … [Lire plus...]
Une opportunité !
L’Action pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN) prend connaissance de la démission de Monsieur le Conseiller fédéral Didier Burkhalter. L’ASIN se montre critique devant les résultats du travail du chef du Département des affaires extérieures (DFAE). Ses positions sur l’autonomie, la souveraineté, la démocratie directe et la neutralité de la Suisse étaient ambiguës et difficiles à interpréter. Pendant son mandat comme président de l’OSCE, le Conseiller fédéral Burkhalter a constamment souligné l’importance d’une politique de neutralité crédible de la Suisse et fourni un excellent … [Lire plus...]
Jean-Claude Juncker convaincu du succès de la politique agricole européenne
Jean-Claude Juncker en plein délire, persuadé que la politique agricole commune de l'UE sert à protéger 22 millions d'agriculteurs et 44 millions d'emplois... Il se fend même de superbes envolées lyriques sur les mérites ancestraux de la ruralité : "Le monde de la ruralité, d'une façon générale, est un monde qui travaille. Vous n'estimez pas que le travail interrompt vos loisirs : vous travaillez. Souvent avec abnégation, par sens du devoir, par tradition familiale. Aussi pour la fierté que vous retirez, et à juste titre, de votre mission qui est essentielle et qui est indispensable: … [Lire plus...]
L’Europe va pouvoir connaître un renouveau !
Il n’appartient pas à la Suisse neutre de s’ingérer constamment dans les affaires d’autres États. Mais c’est avec satisfaction que nous prenons connaissance du fait qu’avec Theresa May, c’est une politicienne pragmatique qui prend la tête du gouvernement britannique. La composition de son équipe gouvernementale montre qu’il lui tient à cœur de mettre en application la décision populaire du Brexit et de faire le nécessaire pour que la politique bourgeoise-conservatrice à l’intérieur du pays puisse suivre son cours. Le nouveau ministre des Affaires étrangères. Boris Johnson est un homme … [Lire plus...]