Ignazio Cassis, ministre des Affaires étrangères et président de la Confédération en 2022 s’est engouffré dans la brèche causée par la guerre en Ukraine pour mettre un terme à la longue tradition de la neutralité suisse. Toutefois, par tactique politique, il n’a pas eu le courage d’affirmer que la neutralité était sacrifiée. Il a donc préféré créer de toute pièce un concept vide de sens intitulé « neutralité dynamique ». Le 7 septembre dernier, le Conseil fédéral a mis un coup de frein aux inepties du président Cassis. Désormais, seule l’initiative pour la neutralité peut encore … [Lire plus...]
Pourquoi la Suisse ne doit pas se rapprocher de l’OTAN ?
Depuis l’intervention militaire russe en Ukraine, des voix s’élèvent en Suisse afin que cette dernière se rapproche ou opère une collaboration plus étroite avec l’OTAN. Comment un tel rapprochement se concrétiserait ? Cela reste un mystère. D’autant plus que la Suisse collabore déjà avec l’OTAN dans les opérations de maintien de la paix à l’étranger et qu’elle fait déjà partie du Partenariat pour la Paix de l’OTAN1. Sa décision d’y participer en novembre 1996 a constitué une manœuvre surprenante. En effet, après 1945, la Suisse a continué de poursuivre sa politique de neutralité qui … [Lire plus...]
Sous les applaudissements, l’enterrement !
Le 9 juin dernier, la Suisse a été élue pour un mandat de deux ans au Conseil de sécurité de l’ONU avec un score qu’on pourrait qualifier de soviétique (187 voix sur 190 possible). A la grande joie des fonctionnaires et bureaucrates internationaux, car ces derniers pourront siéger à la table des grandes puissances. Pourtant, il ne valait absolument pas la peine d’enterrer la neutralité suisse pour permettre à quelques-uns de se sentir importants à New York. Ignazio Cassis, sous les applaudissements de l’assemblée générale de l’ONU, a présidé la mise en bière de la neutralité suisse. C’est une … [Lire plus...]
Suisse-OTAN : la fuite en avant
Depuis le début de la guerre en Ukraine, les politiques et les médias se sont unanimement rangés du côté du belligérant agressé, l’Ukraine, quitte à abandonner la neutralité et en accusant les tenants de cette dernière de se compromettre avec le belligérant agresseur, la Russie. Si notre sympathie est incontestablement du côté du pays agressé, il ne faut pas céder à la fuite en avant politique en se précipitant dans les bras de l’OTAN. Brutalement, la guerre en Ukraine a réveillé la Suisse d’une léthargie antimilitariste qui dominait largement le débat public. A la fin de la Guerre froide, … [Lire plus...]
Encore et toujours les mêmes menaces !
Ces dernières semaines, les milieux pro-UE au sein de la politique, de l’économie et du monde académique gesticulent à nouveau et nous promettent la fin du monde si la Suisse, à travers le Conseil fédéral, ne se montre pas plus proactive avec la Commission européenne à la suite de l’abandon de l’accord-cadre. 30 ans après le refus de l’EEE, les euromilitants n’ont toujours pas changé de disque et nous répètent, comme un logiciel informatique qui bogue, le même morceau. Le 26 juin dernier, sur les hauteurs du Lac des Quatre-Cantons, face au Grütli, les défenseurs de la souveraineté s’étaient … [Lire plus...]
Politique avec l’UE : la fuite vers le néant !
Le ministre des Affaires étrangères et conseiller fédéral PLR Ignazio Cassis est le nouveau président de la Confédération pour 2022. Tous les euroturbos et mercenaires de l’UE en Suisse attendent de lui des signaux clairs en faveur d’un rapprochement avec Bruxelles lors de son année présidentielle. C’est la fuite en avant vers le néant qui sera au bout du chemin voulu par ces gens fatigués de notre indépendance. Quel chemin choisira Ignazio Cassis ? Le 26 mai dernier, quelques semaines après une dernière tentative de raisonner la Commission européenne, le président de la Confédération … [Lire plus...]
NON au chantage ! NON au milliard de la honte ! (partie 2)
Depuis plusieurs années, le « milliard de cohésion » pendait telle une épée de Damoclès sur la politique suisse. Elle vient de tomber. Le 11 août dernier, le Conseil fédéral a donné son feu vert pour le versement de ce prétendu milliard de cohésion. A l’heure où la Confédération dit craindre des déficits records en raison de la crise sanitaire, le versement d’un milliard de francs suisses à des institutions qui n’on cessé de traiter notre pays avec mépris et arrogance est une honte. < Voir la première partie de l'article En 2021, face au cul-de-sac créé par l’arrogance de Bruxelles et … [Lire plus...]
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