Lors des assises du parti centriste Le Modem tenue ce week-end, l’intervention de Jean-Louis Borloo, ancien ministre des présidents Chirac et Sarkozy, a donné un aperçu presque burlesque du désespoir de la classe politique française avant les élections européenne du 25 mai. Il a supplié ses troupes – et indirectement ses concitoyens – de ne voter que pour des candidats « qui aiment l’Union européenne ».
Un peu plus à gauche sur l’échiquier (à peine) le gouvernement socialiste de M. Hollande propose dix jours avant les élections une baisse des impôts.
Plus à l’ouest, le Portugal fait fort, lui-aussi à une semaine des élections, en annonçant que ce pays surendetté ne fera plus appel à l’aide financière de l’UE alors que le troisième plan de sauvetage assorti d’un abandon de créance partiel par les gouvernements de la zone euro était encore au programme en début d’année 2014.
Et la semaine n'est pas finie...