Envisager une initiative populaire: «Au lieu de payer des milliards à l’UE, renforcer l’AVS»
Berne, 28.09.2018 – L’autodétermination est abandonnée petit à petit. Et par conséquent, la compétitivité et la prospérité de la Suisse sont donc soumises à une pression massive. Le versement de 1,25 milliard de francs d’impôts aux Etats membres de l’UE (le prétendu milliard de cohésion) et à la politique migratoire totalement erronée de l’UE est un autre acte de soumission et un coup porté contre les Suissesses et les Suisses.
La Suisse figure-t-elle définitivement parmi les perdants? Beaucoup d’éléments le suggèrent. La croissance économique par habitant diminue, le marché du travail s’érode, l’immigration fait pression sur les salaires et affame les assurances sociales, les entreprises à direction étrangère négligent la place économique suisse, les plus de 50 ans perdent leur emploi au profit de jeunes étrangers, la place financière subit le joug des réglementations imposées par les pays étrangers, la démocratie directe est exposée aux menaces de l’UE, la Berne fédérale exerce un chantage sur les citoyennes et citoyens avec une politique «à prendre ou à laisser».
Paiement de milliards à l’UE sans contrepartie
Le Conseil fédéral est responsable du fait que les paiements dits de cohésion sont automatiquement liés aux exigences de Bruxelles, y compris avec l’accord-cadre. La Suisse ne décide plus de manière autonome de ces milliards de francs de paiements à Bruxelles, contrairement à ce que prétend le Conseil fédéral. L’UE les exige aujourd’hui sans contrepartie et avec des menaces. Aujourd’hui encore, le Conseil fédéral cède à nouveau peu à peu, et à nouveau sans contrepartie. La reconnaissance limitée de la bourse suisse compatible avec l’UE n’a pas pu être obtenue. Pour l’ASIN, le Conseil fédéral a échoué.
Le peuple et les cantons doivent freiner
Cette politique étrangère mue par la peur, qui n’a aucune stratégie de défense des intérêts, a de graves conséquences pour les habitants de notre pays. De plus en plus, les citoyens ordinaires doivent payer la facture de cette politique de rattachement à l’UE. C’est pourquoi l’ASIN a chargé un groupe de travail d’élaborer une initiative populaire fédérale fondée sur la revendication «au lieu de verser des milliards à l’UE, renforcer l’AVS». Le patrimoine créé par l’économie suisse doit profiter aux personnes qui ont travaillé toute leur vie pour ce pays.