Né en 1986, j'ai grandi dans le beau pays de la Gruyère. Pour moi, ce fut une chance. La Gruyère est au cœur du pays romand et en même temps au carrefour des langues, de la rencontre entre la culture germanique et celle qui est la mienne, la culture latine. Après des études à l'université de Fribourg et un premier emploi à l'Etat de Fribourg, j'ai décidé de participer plus activement à la vie politique de mon district et de mon canton. Il faut dire que je ne supportais plus l'attitude de certains collègues et amis qui, lisant quelque article dans un journal, ne font que soupirer après l'état déplorable de la société en disant qu'il n'y a plus rien à faire. Ces gens-là ne vont même plus voter car, « c'est inutile » ou « tous les politiques sont les mêmes... ». Bien décidé à apporter ma petite pierre à l'édifice selon la devise « acta non verba ! », c'est avec beaucoup d'enthousiasme que je me suis porté candidat gruyérien au Grand Conseil fribourgeois.
Pour moi, l'ASIN a joué un rôle crucial pour la Suisse en ce qui concerne la question de son adhésion à l'UE. C'est en très grande partie grâce à cette association et à l'énergie de ses organes et membres que notre pays ne se trouve pas, à l'heure actuelle, sous l'emprise des technocrates bruxellois. Nous voulons rester maître chez nous. L'indépendance est une composante essentielle de la souveraineté. De passage en France tout dernièrement, j'ai discuté avec un agriculteur. Et là j'ai compris ce que signifie être membre de l'UE pour un paysan. Les agriculteurs des pays membres ne sont plus libres du tout, ils croulent sous les directives européennes et le taux de suicides dans leurs rangs est affolant. En tant que membre et candidat UDC, je n'accepterai pas qu'on en arrive là en Suisse. Un col blanc de Bruxelles ne dira pas à l'armailli comment il doit brasser la double crème ! Ceci n'est bien sûr qu'un exemple parmi d'autres mais l'indépendance est vraiment un bien à sauvegarder. Je me réjouis de constater que le Brexit a ébranlé le mythe européen et porté un coup sérieux au dogme « hors de l'UE point de salut ! » Non, l'Europe est multipolaire et c'est sa diversité qui fait sa richesse. Je suis pour l'Europe des nations, des nations fortes pour une Europe forte. Je soutiens l'ASIN et la remercie de tout le travail accompli jusqu'à présent.
Pierre-Joseph Demierre
Secrétaire UDC la Gruyère
candidat au Grand Conseil