1,3 milliard : La "redevance" pour un accès non garanti au marché. Le "bailli" Juncker est venu percevoir l'impôt, lever la taxe et la gabelle, pour un accès au marché qui ne sera garanti que pour autant que la Suisse accepte de se coucher sur sa souveraineté en matière d'immigration, et encore...
Un milliard trois cents millions pour... rien, en fait. Pour une cohésion qui, semble-t-il, n'a guère eu d'effet depuis 2004, date du premier milliard versé par notre pays en direction de Etats d'Europe de l'est.
L'UDC proteste, les autres partis espèrent benoîtement une contre-partie, le Conseil fédéral n'en a cure qui persiste dans sa politique de reddition et trace la voie de notre totale soumission en versant le tribut sans un mot. Vae victis !
M. Juncker ne laisse d'ailleurs aucun doute à ce sujet« Je ne suis pas venu recevoir un cadeau », en effet, il est venu percevoir un dû.
Problème, en Suisse, le souverain n'est pas le Conseil fédéral mais le peuple, la décision finale doit lui revenir. Si nos élites ne savent plus défendre nos intérêts, elles doivent céder le pas à qui saura.
Ce matin, sur l'antenne genevoise de Radio Lac, l'ASIN a pu exprimer ses doutes et sa volonté de résister à l'intégration forcée de la Confédération dans le grand machin européen.
Selon Adrien de Riedmatten, coordinateur romand de l'ASIN, le milliard dit de "cohésion" est une redevance dont le caractère obligatoire ne fait plus aucun doute tout en ne donnant aucun droit à la Suisse, pas même celui d'accéder au Graal tant attendu du marché européen. L'un dans l'autre, la Suisse sort toujours perdante. Cet argent serait bien mieux dépensé en Suisse que dans des pays et des projets où il apparaît clairement, en fin de compte, que la Suisse n'aura pas le dernier mot.
La mécanique des révolutions orange
Adrien de Riedmatten a aussi fustigé le rôle, lors des dernières élections, d'agences d'influence, du type de Foraus, Opération Libéro etc., qui, à grands renforts de soutiens médiatiques et de crédits étrangers, se sont immiscées dans le débat pour casser les reins aux principales figures de la résistance à l'Union européenne. A ne pas douter que ces pressions pourraient aller croissantes si les Suisses s'obstinaient à vouloir rester libres chez eux.
RADIO LAC 23.11.2017
NB : Petite correction, le Luxembourg ne s'est pas séparé des Pays-Bas à la suite de l'accession de Beatrix, mais, bien sûr, de la reine Wilhelmine, en 1890, à l'aube du XXe siècle. L'abandon de la loi salique au Luxembourg ne surviendra qu'en 1907, ouvrant la voie aux Grandes-duchesses Marie Adélaïde et Charlotte. Les spécialistes auront corrigé d'eux-mêmes et, certainement, déjà pardonné.
A noter encore que, depuis la sortie de cet article du site bafweb.com, qui faisait le détail du financement de Foraus, celui-ci a supprimé la mention du Graduate institute Geneva de son site.