Le 27 septembre dernier, près de 40% des Suissesses et des Suisses se sont mobilisés pour une Suisse libre, forte et courageuse. Si le résultat n’est pas à la hauteur des ambitions de notre parti, il est un désaveu clair pour les élites politiques et économiques. Il est également un désaveu pour les élites médiatiques qui ont massivement œuvré pour faire chuter l’ASIN, notamment en Suisse romande.
En premier lieu, il convient de saluer et de rendre hommage aux près de 40% de Suissesses et des Suisses qui ne se sont pas laissé impressionner par la campagne malhonnête et anxiogène des élites politiques et économiques qui agissent en Suisse. Seule l’instrumentalisation de la peur des gens a permis aux adversaires d’une Suisse libre de convaincre la majorité de la population.
En Suisse romande, la campagne a été marqué par les préjugés que les médias ont véhiculés pour favoriser les adversaires de l’initiative. Si tous ont juré veiller à accorder un temps de parole comparable, aucun ne semble prêt à admettre que les préjugés rédactionnels ont biaisé l’opinion publique et que les médias doivent remettre en question leurs méthodes.
Déni d’information aux citoyens !
Par exemple, comment est-ce possible qu’aucun média romand n’ait relevé que la Suisse allait être reléguée des programmes de recherches européens indépendamment du vote du 27 septembre ? Cette information se trouvait dans le Message du Conseil fédéral, publié dans la Feuille fédérale le 20 mai 2020 mais n’a été reprise par aucun média. Au contraire, ces derniers affirmaient les uns après les autres qu’il fallait redouter l’exclusion de la Suisse des programmes européens en cas de succès de l’initiative de limitation et ont ainsi alimenté la campagne anxiogène contre l’initiative. Or, deux jours après le vote, soit le 29 septembre et malgré la soumission de la majorité des Suisses à la volonté de Bruxelles, la Suisse a été reléguée des programmes en question, comme annoncé.
Autre exemple, celui du triste bétonnage des espaces verts en Suisse pour loger l’immigration démesurée. En plein débat sur la préservation de notre environnement, cette réalité aurait dû conduire les médias à questionner les militants écologiques qui appelaient à refuser l’initiative de l’ASIN alors que cette dernière aurait eu un effet positif pour préserver les espaces verts contre le bétonnage. Mais aucune question gênante ne fut posée aux activistes du climat. Pourquoi ?
Dans une démocratie, le rôle des médias est déterminant car ils sont les vecteurs de la diversité des opinions qui permettent aux citoyennes et aux citoyens de se forger une opinion. La campagne qui s’est achevée le 27 septembre a démontré que notre démocratie a un urgent besoin de diversité médiatique.