Mercredi 9 avril, le Conseil de l'Europe a voté dans l'urgence une résolution condamnant la décision de la Crimée de se rattacher à la Russie.
« Le mouvement en faveur de la sécession et de l’intégration à la Fédération de Russie a été provoqué et incité par les autorités russes, sous couvert d’une intervention militaire » souligne la résolution et recommande que les signataires de l’Accord de Budapest ainsi que d’autres Etats européens concernés « explorent la possibilité d’accords de sécurité concrets pour garantir l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine ».
Sur le fond, il n’y a pas grand-chose à dire sur la décision sans surprise prise par l’auguste institution qui n’hésite pas à se présenter comme étant « la conscience démocratique de la Grande Europe ».
Sur la forme, l’on peut être très déçu de relever le soutien à cette résolution de deux des six représentants suisses. Ce sont curieusement ceux de la droite, soit Mme Doris Fiala (PLR) et M. André Bugnon (UDC) qui ont rejoint les rangs de la majorité. Quant à Urs Schwaller (PDC), Elisabeth SCHNEIDER-SCHNEITER (PDC), Lyliane Maury-Pasquier (soc), Andrés Gross (soc), ils ont eu l’intelligence de s’abstenir. On ne peut que les en remercier.
Eric Bertinat | Conseiller municipal Ville de Genève, membre du Comité directeur de l'UDC-Ge, Coordinateur romand de l'Action pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN)