Et c'est un connaisseur qui le dit...
Dernière trouvaille en date de l'ex-député européen Daniel Cohn-Bendit, auteur du Grand Bazar et moralisateur européiste sur les ondes de la RTS à ses heures perdues, qui propose au Québec de renoncer à ses velléités d'indépendance pour... rejoindre l'Union européenne. Preuve, s'il en fallait, qu'indépendance et adhésion à l'UE ne se concilieront jamais.
A Montréal pour une série de conférences après l’élection d’Emmanuel Macron, Daniel Cohn-Bendit se montre perplexe en cas de nouveau référendum pour demander l’indépendance du Québec, après ceux de 1980 et 1995, remportés par le camp du «non».
« Je ne crois pas que l’indépendance soit une bonne solution, explique à Métro l’ex-député européen. Si le Québec veut être indépendant, alors qu’il se batte pour devenir un État membre de l’UE. Il faut aller jusqu’au bout de l’idée. »
Notez le paradoxe, pour être indépendant, renoncez à l'indépendance.
« Le Québec, seul, ne peut pas survivre dans le monde d’aujourd’hui, argumente-t-il. Small, c’est pas toujours beautiful. C’est même très dur et le Québec n’aura pas les reins. »
C'est clairement l'ambassadeur d'une entité supra-étatique en perte flagrante de vitesse et à la recherche de nouveaux clients à dépecer qui parle. L'UE aura-t-elle seulement les reins pour survivre à ses excès anti-démocratiques ?
Le plus logiquement du monde, les Québécois ont opposé une fin de non recevoir des plus courtoises, précisant qu'ils voyaient leur avenir dans leur volonté d'indépendance en Amérique du nord, à mille lieues des délires internationalistes de Dany le Rouge, pas fou ! Passez votre chemin, on a déjà donné !
Amis du Québec, la Suisse, small and beautiful, vous salue bien !
AR