Passons sur la personnalité de l'auteur - que certains habitués des réseaux sociaux reconnaîtront -, force est de constater que celui-ci a commis un article tout à fait intéressant sur la nécessité cruciale, pour la propagande libérale, de tendre à la mythologie du plein emploi dans notre pays.
Il y a quelques jours, le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) sautait à la gorge des contempteurs de la libre circulation avec un communiqué à la gloire du libéralisme supranational, lequel nous aurait valu 15 ans de prospérité discontinue.
A qui profite le crime, s'interroge le journaliste autodidacte, à cette vision d'une économie sans frontière qui voue les travailleurs résidents aux gémonies de l'aide sociale pour les sortir un par un du radar des chiffres du chômage. Résultat des courses, la libre circulation c'est le plein emploi puisque le chômage baisse, CQFD. Plus c'est gros, plus ça passe.
Juge et partie, le SECO publie ses propres chiffres, plusieurs points en dessous de ceux du Bureau international du travail. La vitrine est parfaite... Nous y reviendrons dans un prochain article.
En plusieurs endroits de Suisse romande, le nombre de bénéficiaires de l'aide sociale ne cesse de croître pour servir les intérêts de ceux qui embauchent à bas coût de l'autre côté de la frontière et adresse la facture sociale à la collectivité. Les conclusions dudit auteur ne sont certainement pas les nôtres, mais il est capital de constater que ce genre d'interrogation n'est pas l'apanage de l'ASIN.
-> A qui profite le mythe du plein emploi en Suisse ?
AR