Le mois de janvier qui s’achève aura été celui de toutes les surprises. Celle de Christian Levrat, président du PS, qui clamait haut et fort le 8 janvier dernier « l’accord institutionnel avec l’UE est mort » et celle des Verts qui défendent mordicus leur initiative « stop mitage » pour lutter contre le bétonnage excessif de la Suisse alors même que ce parti est l’apôtre de l’immigration subie et incontrôlée. Ainsi, les partis de gauche s’alignent sur le combat de l’ASIN. Ils veulent plus de Suisse et moins d’UE. Mais chut ! A l’image de petits chefs incompétents qui comprennent trop tardivement leur erreur et qui s’alignent finalement sur l’avis de ceux qu’ils méprisaient auparavant, le PS et les Verts ne veulent en tout cas pas donner raison à l’ASIN et ils peuvent compter sur la complicité de la presse, des caricaturistes et des humoristes qui – en bons et fidèles amis – couvrent les petits chefs incompétents.
Depuis plus de 30 ans, l’ASIN lutte sans relâche pour la liberté et l’indépendance de la Suisse. En face d’elle, le parti socialiste a été de toutes les batailles pour abattre la Suisse, ses frontières et même son existence. Les intellos du PS hurlaient en chœur « la Suisse n’existe pas ! » en marge de l’Exposition universelle de 1992 à Séville. Ce parti a usé d’arguments mensongers et a usé de la peur afin de contraindre le peuple a adhéré à l’EEE. Heureusement, en vain ! Ce parti a soutenu bêtement et sans réserve toutes les initiatives soumises au peuple qui allaient dans le sens d’une adhésion à l’UE au seul motif que chaque pas fait en direction de Bruxelles était un pas en moins à devoir faire.
La stratégie de l’intimidation pour plaire à l’UE
Les cadres socialistes ont jeté l’opprobre sur celles et qui qui, comme à l’ASIN, doutaient du bien-fondé de cette soumission à l’UE. « Populistes ! », « racistes ! », « réacs ! », « fachos ! », que n’a-t-on pas entendu pendant les trente dernières années ? Aucun qualificatif n’était assez violent pour briser la chaîne formée par celles et ceux qui voulaient la liberté d'un pays souverain à l’autorité d’une bureaucratie étouffante. Et cette stratégie de l’intimidation a été portée à bout de bras par les médias de masse. Les gens qui osaient exprimer un petit doute sur la parole d’Evangile que le PS nous sermonnait, étaient taxés de néonazis et étiquetés comme tel sans autre forme de procès.
Mais voilà, à force de s’y frotter, le PS s’y est piqué. Sans réfléchir, comme à son habitude, le PS a immédiatement soutenu l’exigence formulée par la commission UE de José Manuel Barroso, en 2008, de soumettre la Suisse à un accord institutionnel. L’idylle entre Mosc… entre Bruxelles et ses complices socialistes a duré jusqu’en 2018. Jusqu’au moment où le PS a commencé à comprendre que l’UE se moquait de lui. Pour Bruxelles, ce qui compte, c’est d’imposer aux travailleurs en Suisse le même régime que celui imposé dans l’UE avec pour corollaire direct la baisse programmée et importante des salaires en Suisse. En exigeant la suppression des mesures d’accompagnements, Bruxelles sort le PS du jeu. Tout d’un coup, voilà que cette Europe tant idéalisée, voire divinisée, lâchait les idiots utiles qui lui ont facilité le travail de sape pendant 20 ans.
A quand des excuses du PS ?
En réaction, le chef de meute socialiste, qui hurle tel un inquisiteur que la Suisse doit participer au projet de l’UE, qu’elle doit abattre ses frontières et qu’elle doit même adhérer à l’Union européenne, change de cap à 180 degrés : plus question de signer cet accord institutionnel ! Désormais, le PS et l’UDC sont alliés et défendent le même point de vue que l’ASIN. Cette histoire amusante fait écho à une autre histoire bien connue ; celle de Galilée. Ce célèbre mathématicien italien qui a été marginalisé alors qu’il avait eu raison avant tous les autres. Même si elle a pris son temps, l’Eglise catholique s’est excusée pour s’être trompée sur le compte de Galilée. Qu’en sera-t-il des inquisiteurs du PS au sujet de l’ASIN et de l’UDC ?
Les Verts veulent moins de béton mais ont fait venir 1 million d’immigrés
Mais ce mois de janvier 2019 nous a offert une autre surprise de taille. La soudaine prise de conscience des Verts que la Suisse est sur-bétonnée. Dans quelques jours, le peuple et les cantons voteront sur une initiative issue des Verts qui visent à stopper le « mitage » du territoire. Un objectif louable si – comme à l’ASIN – on a le souci de préserver le charme de la Suisse et la beauté de patrimoine naturel et culturel.
L’initiative « stop mitage » part du terrible constat que la Suisse est trop bétonnée et qu’il faut donc stopper le bétonnage de notre pays. D’accord, d’accord… mais alors, où va-t-on loger les près de 1.2 million d’immigrés qui sont venus s’installer en Suisse en profitant – pour la grande majorité – de la libre circulation des personnes avec l’UE que les Verts ont à chaque fois plébiscité ? De la main gauche, ce parti dit « venez en Suisse et mort aux fachos de l’UDC » et de l’autre main, ce même parti dit « attention, on bétonne trop en Suisse, il faut limiter la construction ». Alors, que doit-on faire ? Doit-on donner raisons aux « fachos de l’UDC » en limitant l’immigration ou dire auxdits immigrants « bienvenue en Suisse, alors vu qu’on est un pays écoresponsable, on vous propose de dormir sous un arbre en vous priant de ne pas heurter sa sensibilité en vous appuyant dessus » ?
Où sont les humoristes et les rédacteurs en chef ?
Ainsi, en moins d’un mois, les deux partis de gauche se sont ridiculisés. D’un côté, le PS maintient son objectif d’adhérer à l’UE mais de l’autre, il combat l’accord institutionnel qui lui permet d’atteindre son objectif. Les Verts ne sont guère plus cohérant en militant pour limiter les constructions tout en encourageant des centaines de milliers d’individus à immigrer chaque année en Suisse.
Quoiqu’il en soit, la situation ridicule dans laquelle se trouve la gauche suisse en ce début d’année est une véritable source d’inspiration pour les journalistes, les humoristes et les caricaturistes. Qu’attendent-ils pour mettre Christian Levrat et Lisa Mazzone sur le grill ? Imaginons un seul instant la situation inverse. Imaginons un instant que le président de l’UDC, Albert Rösti, déclare demain « l’accord institutionnel avec l’UE est exactement ce qu’il faut pour la Suisse, il faut soutenir ce rapprochement entre la Suisse et l’UE ». Que feraient la presse suisse et les humoristes subventionnés par les médias audiovisuels si l’UDC avait tourné sa veste comme le PS l’a réellement fait ? Ils déborderaient d’idées et de blagues et les étaleraient des jours durant dans toutes les émissions de télé et de radios.
La gauche suisse se moque de nous, elle se moque des Suissesses et des Suisses et la presse s’en fout. Elle regarde ailleurs. Elle préfère taper sur Trump et le shutdown comme elle sait si bien le faire. La gauche et la presse ont été les fidèles vassaux de l’UE et maintenant s’en repentent, alors il serait mieux que cela ne se sache pas trop…