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28. février 2014 von Albert Leimgruber

Gagné une bataille, pas encore la guerre

L’ASIN a soutenu la collecte de signatures pour l’initiative sur l’immogration de masse et s’est engagée dans la campagne de votation en faveur de son adoption. Nos responsables des points d’appui ont participé à des actions de rue, les membres du Comité ont participé à de nombreux débats publics et vous avez été nombreux à adresser d’innombrables lettres  aux courriers des lecteurs des journaux. Une campagne d’annonces a eu pour but de mobiliser les citoyens en dernière minute. Je tiens à vous remercier tous très cordialement de ce soutien actif. Un objectif intermédiaire est maintenant atteint. Mais nous sommes encore très loin d’avoir restauré la souveraineté suisse dans des domaines essentiels comme l’immigration.

La cause se situe dans la Berne Fédérale

Après le non à l’Espace économique européen (EEE), les perdants de l’époque avaient conçu, ficelé et signé les paquets d’accords bilatéraux 1 et 2. Pour cela, ils se sont pliés au diktat de Bruxelles. Le deal était le suivant : l’accès au marché intérieur de l’UE contre une ibre  circulation des personnes déme surée. Et notre classe  politique, qui a voulu dès le départ intégrer notre pays à l’UE, a accepté ce marché de dupes et, complètement aveuglée, elle est allée jusqu’à approuver cette chose im­ pensable pour un pays souverain qu’est la clause guillotine. Cela n’est pas loin d’une trahison. Après le rejet de l’EEE en 1992, l’ASIN avait elle aussi demandé qu’on négocie avec l’UE des accords  bilatéraux en vue de sauve­ garder nos intérêts. Mais malheureu­sement, ces accords ont servi abusivement à accélérer une adhésion à l’UE à ceux qui continuaient à caresser ce rêve. La cause du «ghetto» actuel dans lequel nous nous trouvons au niveau de la politique de l’UE se situe dans la Berne fédérale. La classe politique n’a jamais accepté le rejet de l’EEE en 1992, pas plus qu’elle n’acceptera le oui du 9 février 2014. Elle a toujours cédé  à Bruxelles en cherchant  à hâter en catimini l’adhésion tant souhaitée. Pour l’ASIN, cela signifie qu’il faut renforcer la lutte pour restaurer  la souveraineté, de concert avec les alliés.

Une rhétorique qui cherche à semer la discorde

1402_bulletin_hundeliLes réactions des pays membres de l’UE à ce verdict populaire  du 9 février sont révélatrices. Il nous faut ignorer une cer­taine catégorie de politiciens. Il s’agit de «personnalités» peu connues  qui, grâce aux médias,  voient  une occasi­on rêvée pour nous asséner leurs analy­ses tirées par les cheveux – laissons-les «aboyer», elles  n’ont  aucune importance à nos yeux, les chiens aboient, la caravane passe… Mais les réactions des technocrates de Bruxelles nous  intéres­sent. Le président du Parlement de l’UE, le socialiste Martin Schulz, qui est le can­didat pressenti en priorité pour succéder au président de la Commission José Ma­ nuel Barroso, s’est permis de déclarer  le dimanche de la votation que l’initiative contre l’immigration de masse «avait fait appel aux instincts les plus bas» de nos citoyens. Entendez par là que 1.5 milli­on de citoyennes et de citoyens suisses mus par les instincts les plus bas ont exer­ cé leurs droits démocratiques. Le prési­dent de la Commission de l’UE Barroso met les citoyens suisses en garde et an­ nonce  que  nous pourrions  bien  perdre  notre droit de vivre et de travailler dans l’UE. Ces deux Messieurs à la légitima­tion démocratique lacunaire  se plaisent donc dans le rôle des gardiens  du Graal de l’idée européenne. Mais ils la mène aussitôt à l’absurde, car ils cherchent sur la base  d’une décision  démocratique à provoquer un «génocide verbale» contre la Suisse qui n’est pas membre de l’UE, – cordiale  bienvenue  dans  la  commun­ auté de valeurs de l’UE-Europe.

Barroso a apparemment encore le temps de se li­ vrer à de savants calculs: «430'000 ci­toyens suisses vivent dans l’UE. Cela est un  nombre  relativement plus élevé que le  million de  citoyens  de  l’UE résidant en Suisse.» Ce sont là des déclarations propagandistes grossières et irréfléchies qui témoignent d’une certaine ignorance et  arrogance. La surface  de  la  Suisse est de 41.285 km² et nous savons tous quelles sont ses régions habitables et la surface totale de l’UE est de 4.381.324 km². Mais passons. Les réactions furieu­ ses montrent bien que l’UE n’est pas seu­ lement  en proie  à une crise  de  l’Euro, mais qu’elle traverse aussi une crise fondamentale. Les idéologues de l’UE n’ont qu’un seul souci, voire une seule crain­te, à savoir que le verdict suisse renforce les  débats  dans  les États membres  de l’UE sur la libre circulation des  person­ nes peu solidaire et excessive. Que pen­ser d’une solidarité  de  l’UE  qui consis­ te à priver les Etats dont l’économie est faible de leur jeune relève professionnel­le? Les piques primitives comme le report des négociations contractuelles,  etc. té­ moignent en tous les cas de la mentali­ té des deux personnes susmentionnées.  Nous pouvons maintenant  aussi voir ce qui nous attendrait si nous étions memb­res de l’UE: la démocratie  directe n’y a pas sa place  – basta. En tant que citoy­en, on souhaiterait qu’au moins un mem­ bre du Conseil fédéral riposte de mani­ère polie, mais claire, à ces rhétoriciens qui cherchent à semer la discorde: il est grand  temps de mettre de nouveau de l’ordre dans  le souk de l’UE!

Les cabrioles de clowns démocratiques

Les réactions à l’intérieur de  notre pays ont été celles auxquelles il fallait s’attendre. Permettez-moi de citer ici no­tamment celles de trois personnalités connues:  l’écrivain Adolf Muschg, bien connu pour sa tendance à dénigrer les siens, qui a une fois de plus honte de la Suisse lorsqu’il se rend à l’étranger. Le deuxième est l’ancien  Conseiller natio­ nal socialiste Rudolf Rechsteiner qui va jusqu’à demander une répétition  de  la votation. Cela témoigne à quel point ce partisan d’une adhésion à l’UE a une interprétation douteuse de la démocra­tie. Citons  en  troisième place le prési­dent du Parti socialiste Christian Levrat qui propose de pénaliser les régions agricoles qui ont voté oui. Dans la lé­ gislationd’application de l’initiative sur l’immigration de masse, il préconise de ne  leur attribuer que de petits contin­ gents de main-d’œuvre étrangère. Qui cela dérange-t-il? Mais en avançant de telles idées, le chef du parti socialiste compromet la cohésion de notre pays. Rappelons que Staline a lui aussi puni la population rurale.

Soutenir le  Conseil fédéral – maintenir la  force de  combat de  l’ASIN

Il n’est pas nécessaire que j’explique le repro­ che de resquilleur que l’UE nous adres­se. Nous souhaitons tout simplement que le Conseil fédéral montre enfin une bon­ne fois «de quel bois nous nous chauf­fons». Il s’agit à présent de soutenir le Conseil fédéral. Il est chargé de mettre en application la volonté du Souverain. En exerçant une pression – entre autres en menaçant de lancer le référendum contre la libre circu­lation avec la Croatie, nous pourrons le «garder sous contrôle». Deuxièmement, il doit sentir que l’ASIN le soutient effec­ tivement et que, dans  la phase  actuel­le, elle lui fait encore confiance et croit en son intention de négocier avec Bruxelles.
L’ASIN tient le mandat d’assurer la force de combat de l’ASIN (compte tenu du proche  avenir, ce mot est certainement de mise). Nous devons maintenir nos positions. Aidez-nous à le faire avec succès!

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